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Les spécialistes de la thermodynamique nous informent que le flot d’énergie dans notre environnement se déplace vers un désordre et que la vie sur le plan énergétique s’oppose à cette règle en organisant la matière. L’exercice physique, en accélérant le rythme des transferts d’énergie constitue, sur le plan bioénergétique, un formidable accélérateur de la vie biologique. Nos cellules, nos tissus et nos organes ont évolué à travers les millénaires dans un mode de coopération pour assurer la survie de l’organisme. La mise en action régulière de la masse musculaire était une nécessité pour nos ancêtres et est vraisemblablement restée inscrite dans notre code génétique. La pratique régulière d’un minimum d’activités physiques n’est donc pas un supplément à la vie biologique, elle en fait partie. Ignorer le rôle coopératif de l’activité du muscle avec les autres organes, c’est de mettre à l’arrêt un rouage essentiel au fonctionnement du corps avec comme conséquences des détériorations, telles le diabète et l’athérosclérose, qui met en danger la survie de tout l’organisme. Faciliter l’accès à l’autodétermination en matière d’intégration de l’activité physique à la vie d’aujourd’hui de façon efficace et sécuritaire est l’une des missions du spécialiste des sciences de l’activité physique, le kinésiologue.
Jean-Marc Lavoie est détenteur d’un doctorat en physiologie de l’exercice de l’Université du Wisconsin. Il est professeur titulaire au département de kinésiologie de l’Université de Montréal depuis 1979. Chercheur chevronné, il a publié plus de 150 articles scientifiques dans des journaux avec comité de révision. Ses activités de recherche ont contribué à la formation de 23 étudiants au doctorat et de 31 étudiants à la maîtrise en sciences de l’activité physique. Le champ d’études du professeur Lavoie est le rôle du foie dans la régulation du métabolisme des glucides et des lipides au repos et en réponse à l’exercice physique.